Aux exemples cités dans leur texte, nous pouvons ajouter la mise en œuvre d’une stratégie de placement éthique à la Fondation; le recyclage des masques de procédure dont le port est obligatoire à l’Université en période de pandémie; l’approvisionnement d’aliments et d’ingrédients locaux pratiqué dans nos cafétérias; l’instauration du programme d’efficacité énergétique ayant conduit à une réduction annuelle de 35 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) grâce au remplacement et à l’optimisation des systèmes de chauffage; la présence entre nos murs d’une centaine d’employées et employés écoambassadeurs; et la mise sur pied du Fonds vert, il y a plus de 10 ans, afin de soutenir les initiatives écoresponsables de la communauté universitaire, dont celles des étudiantes et des étudiants.

À ces réalisations s’ajoute l’objectif significatif d’être carboneutre d’ici 2040. Le bilan carbone de l’Université, qui dresse le portrait complet de ses émissions de GES, sera dévoilé dans les prochaines semaines. Il sera suivi de nouvelles mesures tangibles de réduction des GES.

L’UQAM vise en outre l’obtention cet automne d’une certification STARS, qui représente le cadre d’évaluation en développement durable le plus reconnu au monde pour les établissements d’enseignement supérieur.

À la mode depuis 50 ans!

Toutes ces actions, qui attestent du caractère sérieux de nos engagements, s’inscrivent dans le droit fil de la contribution de l’UQAM depuis ses tout débuts. On est bien loin ici d’une ambition passagère. En fait, l’environnement est « à la mode » dans notre université depuis 50 ans!

L’UQAM a été la première université au Québec à créer un programme en sciences de l’environnement il y a plusieurs décennies. Elle offre aujourd’hui plus de 35 programmes liés à l’écoresponsabilité aux trois cycles d’études, et ses chercheuses et chercheurs sont à l’avant-garde des réflexions et des découvertes en ce domaine.

La participation énergique à l’effort collectif en matière de transition écologique et d’adaptation climatique est également inscrite noir sur blanc dans le Plan stratégique 2021-2024 de l’UQAM, en phase avec les préoccupations de la communauté universitaire.

Pourtant, les signataires de la lettre ouverte semblent remettre en question cette volonté affirmée de l’Université, en invoquant la décision de la Direction de poursuivre les activités d’enseignement et de recherche le 24 septembre dernier, jour de la Marche pour la justice climatique.

Le fait demeure : les actions de l’UQAM en matière d’écoresponsabilité sont larges, diversifiées et persistantes. On ne saurait en réduire la portée en dégageant un élément isolé au détriment de l’ensemble. Car c’est alors que l’arbre nous cacherait la forêt.

Louis Baron, vice-recteur au Développement humain et organisationnel de l’Université du Québec à Montréal