Arthur Gauthier

Devant l’afflux des réfugié-es haïtien-nes en provenance des États-Unis, les autorités canadiennes ont installé des lits de camp dans le stade olympique de Montréal, où près de 1050 personnes y sont logées de façon temporaire.

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Après avoir eu vent de la situation dans les médias, le pasteur Wilner Cayo rassemble un groupe de jeunes volontaires dans le but de faciliter la recherche d’emplois et de logements pour les chanceux et chanceuses qui obtiendront leur statut. Sur l’image, M. Cayo s’adresse à un groupe de réfugié-es qu’il a fait venir du stade olympique jusqu’à son église, leur faisant savoir qu’ils/elles ne sont pas seul-es dans les épreuves qu’ils traversent.

Arthur Gauthier

Des femmes de la communauté haïtienne de l’église préparent un repas traditionnel pour les réfugié-es invité-es à la messe. Toutes sont volontaires et ont cuisiné pour une cinquantaine de personnes ce jour-là.

Arthur Gauthier

M. Cayo appelle l’ensemble de la communauté à se mobiliser pour venir en aide aux réfugié-es.

Arthur Gauthier

Des fidèles assistent à la messe, chantant des chansons à la gloire de Jésus. Des centaines de personnes sont présentes pour l’évènement.

Arthur Gauthier

Les fidèles quittent l’église après le prêche du pasteur. La communauté haïtienne de Montréal est de loin la plus importante au Canada. Selon les chiffres de 2011, on estime que le nombre de personnes d’origine haïtienne vivant au Canada s’élève à près de 120 000 personnes, dont 90% vivent au Québec.

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Une bénévole sort le plat de viande frigo avant de dresser les assiettes destinées aux réfugié-es haïtien-es invité-es à participer à la messe du dimanche.

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Des enfants qui ont assisté à la messe jouent avec des ballons pendant que les réfugié-es invité-es attendent le repas qui leur sera servi dans la salle de réception de l’église.

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Malgré les élans de solidarité manifestés à l’égard des réfugié-es haïtien-nes, nombre d’entre eux ne pourront pas rester au Canada. Selon les estimations, au moins 40% d’entre elles et eux n’obtiendront pas le statut de réfugié et devront rentrer en Haïti (ou aux États-Unis si c’est encore possible). Pour ceux et celles qui restent, le chemin vers la pleine autonomie et le retour à la vie normale sera long. Leur aventure en sol canadien ne fait que commencer…