Bonjour à tous! Je me présente devant vous ce matin pour vous partager le résultat d’une longue et profonde réflexion.
Aujourd’hui, je fais le choix de me joindre à un parti politique. Je le fais pour trois raisons, toutes aussi importantes les unes que les autres.

Je me joins à un parti politique parce que je suis de gauche.

Pour moi être de gauche, ça veut dire être, dans tous les débats, être du côté du monde ordinaire, mais aussi du côté des mal-pris, des oubliés. Ça veut dire être du côté de ceux qui perdent leurs emplois en région et en ville à cause du libre-échange.
Ça veut dire être du côté de celles qui travaillent fort pour éduquer nos enfants.
Ça veut dire être du côté de ceux qui sont stigmatisés à cause de la religion qu’ils pratiquent.
Pour moi, être de gauche, c’est tout ça à la fois.

Pour moi être de gauche, ça veut dire être, dans tous les débats, être du côté du monde ordinaire, mais aussi du côté des mal-pris, des oubliés. Ça veut dire être du côté de ceux qui perdent leurs emplois en région et en ville à cause du libre-échange.

Je me joins à un parti politique parce que je suis indépendantiste.
Je suis convaincu que le Québec peut être un lieu où tout le monde vit bien. Mais je suis tout autant convaincu que beaucoup des changements importants qu’on veut faire, on pourra pas les faire à l’intérieur du Canada. Sortir du pétrole, revoir nos accords commerciaux, financer la culture à l’époque d’Internet : pour prendre des grandes décisions, il faut être un pays.

Je me joins à un parti politique parce que je crois qu’il faut absolument sortir du pouvoir la classe politique qui nous gouverne depuis 30 ans.

Cette classe politique a trahi le Québec.
Elle a toujours choisi ses amis – les grandes entreprises, les firmes d’ingénieurs, le lobby des médecins – avant le peuple québécois. Qu’elle soit ou non au pouvoir, qu’elle soit rouge ou bleu, elle fait toujours les mêmes choix.
Cette classe politique a choisi le libre-échange au lieu de s’assurer que les gens en régions puissent avoir un emploi et en vivre. Elle a choisi l’obsession pour le déficit zéro quitte à mettre les enfants du Québec dans des écoles en ruine, quitte à surcharger les enseignantes.
Cette classe politique a soit choisi de nous diviser, selon notre religion, notre origine ou notre région, ou soit elle a instrumentalisé ces divisions-là – tout ça pour gagner des élections.

Parce que je suis de gauche,
parce que je suis indépendantiste
et parce qu’il est temps de mettre fin au blocage politique du Québec,
Je me joins à un parti politique,
Je me joins à Québec solidaire,
parce qu’il est le seul parti où je suis chez moi.

Depuis 10 ans, grâce au dévouement de ses militants, Québec solidaire a connu une croissance constante. Ce parti est aujourd’hui reconnu comme un acteur politique légitime, ses propositions sont connues des Québécois. Personne n’en doute, Québec solidaire est là pour rester.

Le départ de Françoise David a secoué la scène politique québécoise. Elle va beaucoup nous manquer. Pour Québec solidaire, la transition qui s’annonce représente bien sûr un défi, mais c’est aussi une incroyable opportunité : celle de procéder à un véritable renouvellement.

Si je suis devant vous ce matin, c’est que j’ai envie de participer à cette transition. Ma décision est prise.
Ce matin, je vous annonce que je me présente au poste de porte-parole de Québec solidaire.
Je me porte également candidat à l’investiture du parti dans la circonscription de Gouin.

Je pose ma candidature parce que je crois à Québec solidaire mais aussi et surtout / parce que je crois à ce que ce parti peut devenir.
C’est mon principal objectif : contribuer à faire entrer Québec solidaire dans une nouvelle étape.
Je crois que QS peut et doit devenir une force politique de premier plan au Québec.

Pour ce faire, je me présente devant les membres des Québec solidaire avec trois grandes propositions. Propositions que je vais vouloir mettre en œuvre s’ils m’accordent leur confiance comme porte-parole. Ces trois propositions poursuivent un seul et même objectif : faire grandir rapidement QS.

D’abord, si on veut que transition signifie croissance rapide, mon seul visage ne sera pas suffisant. Je m’engage donc, en tant que porte-parole, à travailler avec le parti afin de recruter une équipe de candidatures d’importance.
À recruter des gens qui partagent notre projet de société et qui sont reconnues dans leur milieu. Mes deux priorités : ajouter des gens de l’extérieur de Montréal et des gens issues des diverses communautés culturelles, tout ça – bien sûr – en respectant une stricte parité femmes/hommes.
Mon objectif est qu’en 2018, Québec solidaire présente la plus solide équipe de candidatures de son histoire.

Mais il faut faire plus. Pour grandir, QS doit aussi tendre la main à tous ceux qui sont sérieux dans leur volonté de transformer le Québec en un pays de justice et d’égalité. Il faut le rappeler : nous ne sommes pas les seuls indépendantistes progressistes au Québec. Le parti a d’ailleurs déjà ouvert un chantier à ce sujet, et je souhaite y participer activement.
Mais je veux être clair : je pense que nous devons envisager dès maintenant une union avec Option nationale, la seule formation politique qui partage notre projet de société progressiste, indépendantiste et inclusif.
Bien sûr, il y a des différences dans la manière dont les deux partis appliquent ces principes. Il va donc y avoir des ajustements à faire et c’est normal.
Si je suis choisi comme porte-parole, je vais travailler à ce que Québec solidaire fasse un pas dans la bonne direction. Je suis persuadé qu’Option nationale pourra faire de même. C’est mon deuxième engagement : si les membres me choisissent porte-parole, je vais travailler activement à ce rapprochement avec Option nationale.

Cette union avec Option nationale permettrait de créer un seul pôle de rassemblement pour les indépendantistes sérieux, qui ont le cœur à gauche et qui n’ont aucune envie d’un virage identitaire au Québec. J’ai confiance que ce mouvement attirera des nouvelles énergies progressistes et indépendantistes, entre autres de ma génération.
Justement, 300 000 personnes ont voté pour Québec Solidaire aux dernières élections, mais trop peu d’entre eux s’y impliquent activement. Selon moi, ça s’explique par la forme de militantisme que propose Québec solidaire, qui ressemble encore trop à celle des partis traditionnels. Prendre sa carte de membre, aller dans son assemblée locale, voter lors de l’investiture… Ces aspects-là sont importants pour la vie démocratique d’un parti, mais c’est une forme d’engagement qui rejoint pas tout le monde, surtout pas les gens de ma génération.

S’impliquer dans un parti politique, ça peut être attirant, ça doit être l’fun
Et c’est le sens de mon troisième engagement : mettre sur pied une plateforme innovatrice d’action politique; en m’inspirant des succès connus ailleurs, à commencer par celui de Bernie Sanders aux États-Unis.
L’objectif : utiliser les nouvelles technologies pour irriguer le parti d’un nouveau militantisme, un militantisme axé sur l’action concrète et quotidienne, pour atteindre des objectifs clairs.

La décision que je prends aujourd’hui, c’est une grande décision.

J’ai été dans le mouvement étudiant. J’ai ensuite analysé et réfléchi, comme auteur et comme chroniqueur. J’ai parcouru le Québec, j’ai rencontré les gens, je les ai écoutés. Je reviens maintenant à l’action politique, mais d’une autre façon, une façon que je ne connais pas bien, qu’il va me falloir apprendre, mais qui est, je pense, la seule façon qui permet de changer le Québec en profondeur comme on a besoin de le faire.

Je m’engage aujourd’hui dans la famille de Québec Solidaire parce que je m’y sens chez nous. Je crois aussi que ce parti peut et doit se développer pour prendre sa juste place dans le paysage politique québécois. C’est l’objectif des trois propositions que j’ai présentées ce matin.

Mais je ne serai pas capable de faire tout ça seul. Je l’ai appris très rapidement, la politique c’est un pas sport individuel, c’est un sport d’équipe. J’en appelle donc à tous ceux et celles de ma génération…
En fait, à tous ceux et celles qui y croient encore : faites comme moi et joignez Québec solidaire.
Joignez Québec Solidaire parce que c’est encore possible de faire de grandes choses; de mener de grands projets.
J’y crois, mais il va falloir le faire en gang.
Venez travailler avec nous pour changer le Québec!!!
Bonjour à tous! Je me présente devant vous ce matin pour vous partager le résultat d’une longue et profonde réflexion.
Aujourd’hui, je fais le choix de me joindre à un parti politique. Je le fais pour trois raisons, toutes aussi importante les unes que les autres.

Je me joins à un parti politique parce que je suis de gauche.

Pour moi être de gauche, ça veut dire être, dans tous les débats, être du côté du monde ordinaire, mais aussi du côté des mal-pris, des oubliés. Ça veut dire être du côté de ceux qui perdent leurs emplois en région et en ville à cause du libre-échange.
Ça veut dire être du côté de celles qui travaillent fort pour éduquer nos enfants.
Ça veut dire être du côté de ceux qui sont stigmatisés à cause de la religion qu’ils pratiquent.
Pour moi, être de gauche, c’est tout ça à la fois.

Je me joins à un parti politique parce que je suis indépendantiste.
Je suis convaincu que le Québec peut être un lieu où tout le monde vit bien. Mais je suis tout autant convaincu que beaucoup des changements importants qu’on veut faire, on pourra pas les faire à l’intérieur du Canada. Sortir du pétrole, revoir nos accords commerciaux, financer la culture à l’époque d’Internet : pour prendre des grandes décisions, il faut être un pays.

Je me joins à un parti politique parce que je crois qu’il faut absolument sortir du pouvoir la classe politique qui nous gouverne depuis 30 ans.

Cette classe politique a trahi le Québec.
Elle a toujours choisi ses amis – les grandes entreprises, les firmes d’ingénieurs, le lobby des médecins – avant le peuple québécois. Qu’elle soit ou non au pouvoir, qu’elle soit rouge ou bleu, elle fait toujours les mêmes choix.
Cette classe politique a choisi le libre-échange au lieu de s’assurer que les gens en régions puissent avoir un emploi et en vivre. Elle a choisi l’obsession pour le déficit zéro quitte à mettre les enfants du Québec dans des écoles en ruine, quitte à surcharger les enseignantes.
Cette classe politique a soit choisi de nous diviser, selon notre religion, notre origine ou notre région, ou soit elle a instrumentalisé ces divisions-là – tout ça pour gagner des élections.

Elle a toujours choisi ses amis – les grandes entreprises, les firmes d’ingénieurs, le lobby des médecins – avant le peuple québécois. Qu’elle soit ou non au pouvoir, qu’elle soit rouge ou bleu, elle fait toujours les mêmes choix.

Parce que je suis de gauche,
parce que je suis indépendantiste
et parce qu’il est temps de mettre fin au blocage politique du Québec,
Je me joins à un parti politique,
Je me joins à Québec solidaire,
Parce qu’il est le seul parti où je suis chez moi.

Depuis 10 ans, grâce au dévouement de ses militants, Québec solidaire a connu une croissance constante. Ce parti est aujourd’hui reconnu comme un acteur politique légitime, ses propositions sont connues des Québécois. Personne n’en doute, Québec solidaire est là pour rester.

Le départ de Françoise David a secoué la scène politique québécoise. Elle va beaucoup nous manquer. Pour Québec solidaire, la transition qui s’annonce représente bien sûr un défi, mais c’est aussi une incroyable opportunité : celle de procéder à un véritable renouvellement.

Si je suis devant vous ce matin, c’est que j’ai envie de participer à cette transition. Ma décision est prise.
Ce matin, je vous annonce que je me présente au poste de porte-parole de Québec solidaire.
Je me porte également candidat à l’investiture du parti dans la circonscription de Gouin.

Je pose ma candidature parce que je crois à Québec solidaire mais aussi et surtout / parce que je crois à ce que ce parti peut devenir.
C’est mon principal objectif : contribuer à faire entrer Québec solidaire dans une nouvelle étape.
Je crois que QS peut et doit devenir une force politique de premier plan au Québec.

Pour ce faire, je me présente devant les membres des Québec solidaire avec trois grandes propositions. Propositions que je vais vouloir mettre en oeuvre s’ils m’accordent leur confiance comme porte-parole. Ces trois propositions poursuivent un seul et même objectif : faire grandir rapidement QS.

D’abord, si on veut que transition signifie croissance rapide, mon seul visage ne sera pas suffisant. Je m’engage donc, en tant que porte-parole, à travailler avec le parti afin de recruter une équipe de candidatures d’importance.
À recruter des gens qui partagent notre projet de société et qui sont reconnues dans leur milieu. Mes deux priorités : ajouter des gens de l’extérieur de Montréal et des gens issus des diverses communautés culturelles, tout ça – bien sûr – en respectant une stricte parité femmes/hommes.
Mon objectif est qu’en 2018, Québec solidaire présente la plus solide équipe de candidature de son histoire.

Mais il faut faire plus. Pour grandir, QS doit aussi tendre la main à tous ceux qui sont sérieux dans leur volonté de transformer le Québec en un pays de justice et d’égalité. Il faut le rappeler : nous ne sommes pas les seuls indépendantistes progressistes au Québec. Le parti a d’ailleurs déjà ouvert un chantier à ce sujet, et je souhaite y participer activement.
Mais je veux être clair : je pense que nous devons envisager dès maintenant une union avec Option nationale, la seule formation politique qui partage notre projet de société progressiste, indépendantiste et inclusif.
Bien sûr, il y a des différences dans la manière dont les deux partis appliquent ces principes. Il va donc y avoir des ajustements à faire et c’est normal.
Si je suis choisi comme porte-parole, je vais travailler à ce que Québec solidaire fasse un pas dans la bonne direction. Je suis persuadé qu’Option nationale pourra faire de même. C’est mon deuxième engagement : si les membres me choisissent porte-parole, je vais travailler activement à ce rapprochement avec Option nationale.

Cette union avec Option nationale permettrait de créer un seul pôle de rassemblement pour les indépendantistes sérieux, qui ont le cœur à gauche et qui n’ont aucune envie d’un virage identitaire au Québec. J’ai confiance que ce mouvement attirera des nouvelles énergies progressistes et indépendantistes, entre autres de ma génération.
Justement, 300 000 personnes ont voté pour Québec Solidaire aux dernières élections, mais trop peu d’entre eux s’y impliquent activement. Selon moi, ça s’explique par la forme de militantisme que propose Québec solidaire, qui ressemble encore trop à celle des partis traditionnels. Prendre sa carte de membre, aller dans son assemblée locale, voter lors de l’investiture… Ces aspects-là sont importants pour la vie démocratique d’un parti, mais c’est une forme d’engagement qui rejoint pas tout le monde, surtout pas les gens de ma génération.

S’impliquer dans un parti politique, ça peut être attirant, ça doit être l’fun…
Et c’est le sens de mon troisième engagement : mettre sur pied une plateforme innovatrice d’action politique; en m’inspirant des succès connus ailleurs, à commencer par celui de Bernie Sanders aux États-Unis.
L’objectif : utiliser les nouvelles technologies pour irriguer le parti d’un nouveau militantisme, un militantisme axé sur l’action concrète et quotidienne, pour atteindre des objectifs clairs.

La décision que je prends aujourd’hui, c’est une grande décision.

J’ai été dans le mouvement étudiant. J’ai ensuite analysé et réfléchi, comme auteur et comme chroniqueur. J’ai parcouru le Québec, j’ai rencontré les gens, je les ai écouté. Je reviens maintenant à l’action politique, mais d’une autre façon, une façon que je ne connais pas bien, qu’il va me falloir apprendre, mais qui est, je pense, la seule façon qui permet de changer le Québec en profondeur comme on a besoin de le faire.

Je m’engage aujourd’hui dans la famille de Québec Solidaire parce que je m’y sens chez nous. Je crois aussi que ce parti peut et doit se développer pour prendre sa juste place dans le paysage politique québécois. C’est l’objectif des trois propositions que j’ai présentées ce matin.

Mais je ne serai pas capable de faire tout ça seul. Je l’ai appris très rapidement, la politique c’est un pas sport individuel, c’est un sport d’équipe. J’en appelle donc à tous ceux et celles de ma génération…
En fait, à tous ceux et celles qui y croient encore : faites comme moi et joignez Québec solidaire.
Joignez Québec Solidaire parce que c’est encore possible de faire de grandes choses; de mener de grands projets.
J’y crois, mais il va falloir le faire en gang.
Venez travailler avec nous pour changer le Québec!!!